Fin mai, les six crèches de Pim Pam Pomme (130 salariés) ont rejoint le réseau de crèches d’entreprises et de collectivités Babilou. L’entreprise normande veut continuer à se développer.
En janvier 2013, Nicolas Bassière et Mathias Sanfaute ouvraient à Bourguébus (Calvados) leur première crèche d’entreprises, nommée Pim Pam Pomme.
Suivaient de nouvelles ouvertures à Querqueville (Manche) en octobre 2014, à Flers (Orne) en janvier 2016, à Tourlaville (Manche) en janvier 2018, à Saint-Lô en avril 2023 puis à Carentan-les-Marais, en janvier 2024.
Toutes sont des » crèches d’entreprises, sensorielles, à horaires atypiques (5 h 30 jusqu’à 21 h 30) « .
» Notre projet initial était d’ouvrir une crèche. Là, nous en avons six, avec 130 salariés. Il y a une marche à franchir que nous n’avions pas envie de franchir seuls, explique Nicolas Bassière. L’idée est de continuer à développer Pim Pam Pomme en s’adossant à un grand groupe «
Le 31 mai, leur marque a rejoint le réseau Babilou (groupe Babilou Family, spécialisé dans les crèches d’entreprises et de collectivités, présent dans dix pays d’Europe).
« Nous regroupons 500 crèches en France, avec 17 000 enfants accueillis et 5 000 collaborateurs », indique Vincent Bulan, directeur général de Babilou France.
Babilou est notamment implanté au Havre et à Terre-de-Caux, en Seine-Maritime. Depuis plusieurs années, le groupe est « partenaire » de Pim Pam Pomme avec lequel il partage « des valeurs communes » sur le développement des tout-petits, le soutien à la parentalité et la réduction des inégalités sociales.
« Le projet de Pim Pam Pomme était cohérent avec la philosophie de Babilou, entreprise à mission, souligne Vincent Bulan.
On laissera la marque telle quelle. Elle a une identité forte, un ancrage local, des équipes compétentes. »
Babilou assure qu’elle n’a « aucune intention de bouleverser l’organisation et les équipes sur place ».
À l’avenir, Babilou compte ouvrir de nouvelles crèches dans l’ex Basse-Normandie et « s’inspirer du savoir-faire de Pim Pam Pomme pour peut-être développer des horaires atypiques dans d’autres régions ».
Article Ouest France du 14/06/2024 par Emilie MICHEL